Les utilisateurs de mazout sont-ils favorables aux combustibles liquides pauvres en carbone ? Pour y répondre, nous avons mené l’enquête « Combustibles de l’avenir » auprès de 5263 utilisateurs de mazout. Il ressort ainsi que 70 % des consommateurs de mazout se disent tout à fait ou plutôt prêts à utiliser des combustibles liquides plus propres s’ils étaient disponibles sur le marché. Découvrez nos autres conclusions.

1.    Les combustibles pauvres en carbone : un sujet encore méconnu

60 % des sondés avouent ne pas connaître les combustibles liquides pauvres en carbone. Ces derniers n’ont aucune idée de ce que sont le HVO (huile végétale hydrotraitée), l’EMAG (Esther méthylique d’acide gras) et le R33, même si 29 % d’entre eux reconnaissent avoir entendu parler des e-fuels.

Vous souhaitez en savoir plus ? Nous avons rassemblé ci-dessous quelques sources d’informations utiles.

2.    Le prix reste le facteur déterminant

Nous avons interrogé les utilisateurs de mazout sur les facteurs les plus importants dans le choix d’un système de chauffage. Les frais de consommation et l’entretien arrivent en tête de liste, suivis respectivement par la fiabilité, le confort et la durabilité. Même si les combustibles liquides pauvres en carbone émettent moins de CO2 et sont donc meilleurs pour l’environnement, il ne s’agit pas pour autant de facteurs déterminants. De nombreux utilisateurs de mazout de chauffage sont néanmoins favorables à ces combustibles et se disent même prêts à utiliser des variantes plus durables à l’avenir.

Le prix est-il si important ?

Un prix élevé constitue en effet un obstacle au remplacement du mazout par un combustible liquide pauvre en carbone.

  • 16 % des sondés veulent utiliser des combustibles pauvres en carbone, et ce, quel qu’en soit le coût supplémentaire.

  • 31 % des sondés font attention à la différence de prix, mais sont ouverts aux nouveaux combustibles.

  • 19 % des sondés ne se prononcent pas sur le prix.

  • 34 % des sondés n’envisagent « plutôt pas », voire « pas du tout » de passer aux combustibles pauvres en carbone si le prix augmente.

3.    Large consensus

70 % des sondés disent être tout à fait ou plutôt favorables à l’utilisation de combustibles plus propres que le mazout. Seuls 3 % des sondés y sont résolument opposés. 

Nous avons toutefois observé un changement d’opinion lorsque nous avons expliqué durant l’enquête qu’il est parfaitement possible d’utiliser les combustibles pauvres en carbone dans votre installation de chauffage au mazout existante. Vous n’avez aucunement besoin d’effectuer des adaptations ou des investissements supplémentaires. 72 % de ceux qui y étaient défavorables ont alors finalement changé d’avis.

Infos sur les combustibles liquides pauvres en carbone

In4fuels poursuit ses recherches sur la base des résultats obtenus afin de vous informer encore mieux. Les combustibles liquides pauvres en carbone joueront un rôle majeur dans la transition énergétique. Ils offriront par exemple une réponse à une éventuelle pénurie, car ils sont non seulement renouvelables, mais aussi inépuisables. N’hésitez pas à nous suivre pour plus d’informations ou à vous abonner à notre newsletter.

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